Pour Blanche Raynal, chemin joyeux ou épineux ?
Elle retrace dans ce seule-en-scène, avec franchise et sincérité, un véritable parcours du combattant tout au long d’une galerie de portraits aussi cocasses que savoureux. On y voit défiler son père, une directrice de casting, des metteurs en scène indélicats, son agent, un rappeur du 93, Auguste Le Breton l’inventeur du verlan, et une … colombe.
Devenir comédienne ?
De prostituée dans «Mozart» pour Marcel Bluwal et pour Bertrand Tavernier dans «Que la fête commence», un chemin escarpé qui l’aura, entre autres rôles, conduite à Christine Rivière, une femme d’honneur, durant onze années via le « petit écran ».
Blanche Raynal est bien connue du grand public via notamment son personnage de « Christine Rivière » dans la série télévisée largement plébiscitée « Une femme d’honneur ».
« La première fois que l’on rencontre Blanche, c’est comme lorsque l’on retrouve un vieil ami, que l’on croise un visage familier. On ne se souvient pas tout de suite de son prénom, on n’est même pas tout à fait sûr de la connaître et pourtant il y a ce plaisir immédiat de la retrouver.
Blanche fait partie de ces comédiens qui ne cherchent pas à focaliser la lumière sur eux et choisissent d’éclairer les autres. Au gré des rôles, souvent à la télévision, parfois au cinéma, elle s’est construite une carrière exemplaire, le plus souvent autour de personnages de femmes attachantes, humaines et drôles … » (Sylvie Galmiche – Portrait de Fan).
De et avec : Blanche Raynal
Metteure en scène : Michèle André
Musique : Maxime Richelme
« Virevoltante, à l’aise sur les planches en adresse au public sur le ton de la confidence amicale, Blanche Raynal a de la classe même quand elle s’aventure vers le grivois et délivre une prestation amusée et amusante qui, de surcroît, s’avère charmante par sa finesse de jeu. » Martine Piazzon – Froggy’s Delight.
« Blanche Raynal, par le choix de cette galerie de personnages réels, croqués avec facétie et finesse, l’écrit très justement et le joue avec conviction et sincérité. Son langage est sans artifice, débarrassé des oripeaux de la pudibonderie, et retrace les situations cocasses avec une bonne humeur communicative et une joyeuse autodérision. » Nathalie Gendreau – Prestaplume.
Sur scène tous les mardis à 19h00 au Théâtre du Marais, Paris 3ème du 4 avril jusqu’au 27 juin 2017.
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